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Le piégeage :

 

Depuis les périodes lointaines du paléolithique supérieur, aux périodes interglaciaires soit 40 000 ans avant notre ère, grâce aux découvertes des archéologues, nous savons aujourd'hui que les hommes de cette époque, utilisaient déjà des pièges du type "à assommoir", des collets et des fosses. A cette époque le piégeage était un mode de chasse. Depuis, il a toujours perduré. Aujourd'hui, les pièges quoique toujours très simples dans leur principe ont été considérablement améliorés, sinon dans leur efficacité, mais dans l'objectif d'éviter à l'animal toute souffrance inutile. Tous les pièges autorisés aujourd'hui sont agréés conformément à la loi de 1984 ils ne sont plus "mutilants". Ils sont principalement de deux types : ceux qui provoquent une mort immédiate et indolore (pièges en X) et ceux qui capturent l'animal vivant et le retiennent sans douleur pour celui-ci (boîtes à fauves, pièges à lacets arrêtoirs).

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Aujourd'hui le piégeage n'est plus un mode de chasse. Le piégeage est devenu un mode de régulation des espèces dites nuisibles qui ne s'attaquent pas seulement au gibier, mais à toutes les autres espèces, dont certaines, en voie de disparition ou fortement menacées.

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Nous préférons au terme "espèces nuisibles" la bonne terminologie "d'espèces régulables". L'objectif des piégeurs est de limiter et contrôler la prolifération des prédateurs dont nous ne souhaitons pas la disparition totale. Nous oeuvrons pour maintenir une densité adéquate de ceux-ci, compatible avec les possibilités alimentaires du biotope dans lequel ils évoluent, sans danger avec la pérennisation d'autres espèces. La nature primaire d'antan dans laquelle les animaux vivaient, croissaient et s'équilibraient idylliquement n'existe plus depuis belle lurette si tant est qu'elle ait existé un jour. Ceux qui penseraient ainsi ne pourraient être que des rêveurs. Ce n'est pas le piégeage et la chasse qui sont à l'origine de la disparition des dinosaures survenue 50 millions d'années avant l'apparition des hommes. Aujourd'hui, l'explosion démographique et la sur-industrialisation concurrencent et suppriment les biotopes de la faune sauvage.

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Il faut savoir que, ce que certains désignent par "la campagne", n'est pas "res nullus" chaque mètre carré est cadastré, répertorié et appartient à un propriétaire qui l'exploite directement ou indirectement. Que ce soit des terres cultivées, des prairies, des forêts, l'homme a partout imprimé son action.

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Dès qu'une maîtresse de maison aperçoit une souris dans son appartement, c'est aussitôt le branle-bas de combat et tous les moyens sont mis en œuvre pour exterminer la bestiole. Également, il faut comprendre les éleveurs, les agriculteurs, les sylviculteurs et tous les habitants des zones rurales qui sont victimes de dégâts occasionnés par les renards, les mustélidés, les ragondins, etc… Toutes ces personnes sont en droit de se défendre et de protéger leurs biens contre des dégâts onéreux.

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Le piégeage est sélectif : il n'agit que sur l'espèce visée, contrairement au poison, hélas trop souvent préféré aux pièges, parce que plus facile d'emploi et moins cher, qui a des conséquences cruelles et indésirables sur les autres espèces. En effet, telle carcasse de ragondin ou de renard empoisonné, sera consommée par d'autres animaux charognards (rapaces protégés, corvidés, blaireaux mais aussi chiens ou chats domestiques, etc). Des accidents provoquant des décès sur les enfants sont déjà survenus. Le grand public se doit d'avoir une image positive du Piégeur d'aujourd'hui. Les clichés populaires, dans la littérature enfantine surtout, présentent le piégeur comme un individu cruel genre braconnier de bas étage. Cette conception erronée est obsolète et n'est plus véhiculée que par des esprits immatures. Elle doit être, maintenant, remisée dans un quelconque musée de l'imaginaire. Le Piégeur actuel est un gestionnaire et un protecteur de la faune sauvage. Nos actions sont concrètes et pragmatiques. Le législateur dans quelques départements a décerné à des associations de piégeurs le titre d'associations de défense de l'environnement. Ce qui est justice.

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Les piégeurs de l'ACCA :

Guy
CAZENAVE
Patrick
MAILHARRIN
Robert
CAZENAVE
Jean Claude
PALET
Vincent
ETCHEBEST
Pierre
REY BETBEDER
Jean Marc
LACAZEDIEU
Sylvain
LATRY
Didier
VINCENT

L'ACCA et les piégeurs de la commune sont à votre disposition toute l'année.

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